jeudi 26 février 2015

Des parents se font tatouer pour imiter la tache de naissance de leur fille

Pour éviter que leur petite fille Honey-Rae, âgée de 18 mois, ne se sente différente, ils se sont fait tatouer les même taches qu'elle. Honey-Rae a des taches à cause d'une naissance difficile. Ca couvre la moitié d'un côté de son corps. Ils craignent que des personnes la montrent du doigt et la fixent cruellement.

Selon moi, les taches ne sont pas dangereuses pour sa santé. Donc ils faut qu'ils laissent la petite se débrouiller dans la vie. Je pense qu'ils cachent la réalité pour elle. Ca ce n'est pas bon. Honey-Rae a besoin de parents qui expliquent qu'elle est différente à cause de quelque chose qui lui est arrivé quand elle était bébé. Les parents peuvent déjà commencer à lui expliquer. Quand elle deviendra grande, ça posera des problèmes car elle va trouver que ses parents ne sont pas comme elle. Ca va lui briser le coeur. Donc peut-être que sa personnalité changera pour le pire. Dans la vie, il faut dit la vérité.

Ma vie d'étudiante au CIEP



Au Botswana je suis prof de français dans un collège qui s'appelle Bonnington. J'ai ne savais pas que cette année je serais étudiante. Donc beaucoup des choses ont changé dans ma vie. C'est la première fois que j'habite seule. Quand j'étais jeune, j'ai habité avec ma mère jusqu'à 25 ans. A 26 ans, j'ai habité avec mon mari. Je suis habituée à m'occuper de mes enfants. Ici, je suis libre pour faire ce que je veux. Les cours commencent à 9h le matin, ce qui me convient. Puis je prends mes repas au restaurant universitaire. Je ne cuisine pas pendant la semaine. Alors qu'au Botswana je dois laver les couvertures à la main, ici je les mets simplement dans la machine à laver et la machine à sécher.  C'est la vie en rose pour moi.




En même temps, c'est un peu dur pour moi car il y a beaucoup de leçons à retenir. Pour être un bon prof, il faut que je le fasse. Surtout l'écoute, j'ai des problèmes pour comprendre. Ensuite quand je lis le texte je comprends. Donc dans ma chambre le soir je regarde des films en français ou la chaîne 24. Maintenant, je sais ce que mes étudiants ressentent quand ils ne comprennent pas. Ca me gêne quand je ne comprends pas mais ça ne veut pas dire que je n'ai pas fait de progrès en français. Je peux mieux communiquer qu'avant, mieux écrire, avec clarté, même s'il y a quelques fautes. Quelquefois Cathrine, Neo et moi révisons nos cours dans la chambre de Neo. Pendant la semaine, je travaille dur. Mais le weekend c'est la fête !


J'ai des amies réunionnaises, avec elles je m'amuse pendant le weekend. On va en boîte de nuit à St Pierre. Elles me conduisent là-bas et on rentre le matin à 5h ou 6h. J'aime danser le souk. En boîte de nuit, je m'entraîne en dansant avec des hommes différents. Je pense que les hommes me trouvent belle, tant pis pour eux car je suis mariée et fidèle. Au Botswana, je ne danse pas librement comme ça. Les gens là-bas diraient que je suis dragueuse.

mercredi 25 février 2015

Une sortie du nuit au volcan

On est allés voir le volcan avec l'un de nos formateurs : Thierry. C'était vraiment gentil que Sama m'a invité à rejoindre le groupe. Mon prénom "Lesego" en français ça veut dire la chance. Donc j'ai eu de la chance car Masocha s'est désisté. J'étais heureuse parce que j'ai étudié les sciences de l' environnement à l'université du Botswana mais je n'avais vu les volcans que dans les livres. On est arrivés sur le site du volcan à la nuit tombée. On a garé la voiture pour marcher 4 km, aller-retour. Il faisait froid, 13 degrés et il pleuvait !  Je n'ai jamais marché sous la pluie. J'ai eu peur d'attraper un rhume.






Le chemin n'était pas simple car il y a des roches, du sable et il y a un dénivelé important. J'étais derrière tout le monde parce qu'ils ont marché très vite pour éviter le froid. Ce qui m'a choqué le plus, c'était les Français qui ont amené leurs enfants de moins de 5 ans. Chez nous, les enfants ne marchent pas sous le pluie, à minuit, pour si longtemps et sur un chemin difficile ! Ici c'est vraiment une aventure. Je découvre beaucoup de choses. Tout ça, ouvre mes yeux botswanais sur autre chose que le Botswana.












Thierry a pris des photos du volcan. C'était vraiment magnifique. La couleur du volcan est bien ressortie pendant la nuit. La lave a coulé lentement sur la montagne. Ce volcan s'appelle le Piton de la Fournaise. Il n'est pas aussi violent que ceux que j'ai étudiés à l'université. Le retour était difficile car nos pantalons et chaussures étaient mouillés mais en même temps j'était contente d'avoir assisté à ce spectacle. A l'arrivée, j'ai pris une douche chaude et  j'ai bu du chocolat chaud. Le matin j'étais enviée par mes camarades et au centre de l'attention. Je leur ai raconté tout ce que j'ai écrit ici. J'ai profité de ce moment pour être une vedette.


Le Piton de l Fournaise