mercredi 15 avril 2015

Le harcèlement dans le métro

Les frotteurs du métro est un phénomène difficile à chiffrer et car ça pose un triple problème : de définition, de réaction de la victime et d'information. La définition peut naviguer entre harcèlement sexuel, agression, attouchement par exemple, si un homme touche une épaule de façon répétitive, il s'agit de harcèlement, si c'est le sein, c'est une agression sexuelle. C'est difficile aussi d'obtenir des chiffres précis sur ce délit puisque les victimes ne portent pas plainte par peur, car l'acte est banalisé, ou parce qu'elles n'ont pas 2 heures à perdre au commissariat. Pourtant, le frotteur risque jusqu'à 5 ans de prison et 15 000 euros d'amende.

Les agresseurs développent des stratégies pour rester dans l'impunité. Ils profitent des heures de pointe pour coller les voyageuses, les toucher voire se masturber notamment en profitant du monde, ils se cachent et s'enfuient.

A mon avis, ces agresseurs  font des actes barbares, se comportent comme des animaux sauvages, s'ils veulent draguer les femmes, il faudra le faire d'une manière acceptable dans la société. Ce sont des lâches, ils ont peur d'être rejetés.

Je pense que les femmes encouragent ce comportement bizarre car elles pensent que c'est normal. Quelquefois, elles pensent mériter ce comportement parce qu'elles portent des vêtements courts. C'est le moment d'éduquer les gens. Il faut que les femmes apprennent à se défendre, qu'elles n'aient pas honte de porter plainte. Il faut aussi sensibiliser les hommes, pour qu'ils soient conscientes que ce comportement n'est pas normal et n'est pas acceptable. Il faut recruter des gens pour sécuriser les transports et lutter contre ces mauvais comportements.



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